La première apparition du mot « kérygme » se trouve dans le titre d’une section du chapitre 3 : « IV. Une évangélisation pour l’approfondissement du kérygme » (EG § 160). Les premiers paragraphes de cette section invitent à considérer le mandat missionnaire comme un appel à la croissance dans la foi et dans l’amour (cf. EG § 160-162). C’est donc dans ce contexte de croissance qu’apparaît cette première réflexion sur le sens du kérygme :
Nous avons redécouvert que, dans la catéchèse aussi, la première annonce ou “kérygme” a un rôle fondamental, qui doit être au centre de l’activité évangélisatrice et de tout objectif de renouveau ecclésial. Le kérygme est trinitaire. C’est le feu de l’Esprit qui se donne sous forme de langues et nous fait croire en Jésus Christ, qui par sa mort et sa résurrection nous révèle et nous communique l’infinie miséricorde du Père. Sur la bouche du catéchiste revient toujours la première annonce : “Jésus Christ t’aime, il a donné sa vie pour te sauver, et maintenant il est vivant à tes côtés chaque jour pour t’éclairer, pour te fortifier, pour te libérer”. Quand nous disons que cette annonce est “la première”, cela ne veut pas dire qu’elle se trouve au début et qu’après elle est oubliée ou remplacée par d’autres contenus qui la dépassent. Elle est première au sens qualitatif, parce qu’elle est l’annonce principale, celle que l’on doit toujours écouter de nouveau de différentes façons et que l’on doit toujours annoncer de nouveau durant la catéchèse sous une forme ou une autre, à toutes ses étapes et ses moments. (EG § 164)
P. Mario St-Pierre
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